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Le projet

« Remonter du Modèle à la Matrice ! […] L’Art ne reproduit pas le visible ; il rend visible. Â»
Paul Klee (Théorie de l’Art Moderne)

Le projet est précis : créer un musée international et dynamique du Copy Art.
Pourquoi ? Parce que, en art, copier n’est pas copier.

Le Copy Art

 

L’artiste crée un œuvre avec l’assistance d’un photocopieur, comme le photographe s’assiste d’un appareil photographique, le cinéaste d’une caméra, le peintre de pinceaux.
Le Copy Art ? c’est l’antithèse de la photocopie. Grosso modo, l’utilisation détournée d’un photocopieur par les artistes pour générer des œuvres d’art uniques. Oui, unique !
Rapide, bon marché, accessible, instantanée, démocratique, plus ou moins aléatoire, la photocopie d’art (Copy Art) provoque une Révolution qui accouche d’un mouvement artistique nouveau. Adoubé par le réseau FLUXUS dès 1963, il infiltre l’Avant Garde, explose d’une créativité contestataire, joyeuse et immensément talentueuse dans les années 80-90 et rebondit dans le numérique.

Petit flash-back historique : l’américain Chester Carlson réalise sa première « éléctrophotographie » en 1938 et dépose son brevet en 1942. Le premier photocopieur est industrialisé en 1958.

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Le fonds muséal

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Opportunité concrète et historique, le fonds muséal existe grâce à une exceptionnelle collection rassemblée par Jean-Claude Baudot (1). Dès 1978, sur les conseils très avisés de Christian Rigal, théoricien incontesté de cette expression artistique, il a commencé à acquérir une sélection d’œuvres majeures et représentatives réalisées par plus de 400 artistes dans le monde.

A ce jour la collection compte 1600 œuvres, des années 60 au début des années 90.
Il en a exposé une partie à Rio de Janeiro en 2018, dans le cadre de la célébration du 80ème anniversaire de l’invention du photocopieur. Cette commémoration qu’il a initiée et développée, regroupe plus de 20 manifestations dans 7 pays.
Preuve que le Copy Art est en pleine forme !

Fait documentaire majeur, Jean-Claude Baudot a réussi à retrouver en 1986, l’original du premier copieur au monde inventé par James Watt en février 1780 (brevet n°1244).
Pour la première fois au monde il l’a mis à disposition de cent artistes pour créer une œuvre d’art devant la presse et des personnalités du monde de l’art et de la culture. Cette performance exceptionnelle s’est tenue le 6 novembre 2018 à Paris au musée des Arts Forains.

 

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Les applications éducatives, médicales et sociales :

 

Le Copy Art est parfaitement adapté pour élaborer une muséographie participative et créative. Dans l’espace muséal, l’usage pratique des photocopieurs, d’ateliers de montages et d’adaptations de machines à écrire, d’ateliers de réalisations expressives, accessibles au grand public, au public scolaire, aux publics défavorisés, aux publics handicapés, permet le développement de l’imagination, les développements thérapeutiques et engage l’intéraction sociale. Un musée ouvert sur l’expérimentation enrichit en permanence son fond et développe son rayonnement international.
La création d’un musée ouvert spécifique au Copy Art ou département Copy Art intégré dans un Musée d’Art Contemporain ou de Cultures Contemporaines, pourrait initier la perspective d’une muséographie d’éducation créative.

Michel Dray

 

(1) Jean-Claude Baudot

Collectionneur, muséologue, fondateur du Las Vegas Museum, avec BNP Paribas, dans le quartier de l’Horloge à Paris (1982-1984), du Musée municipal du Père Noël à Canet-en-Roussillon (1986), du futur Musée de la Machine à Sous à Berlin, par Gauselmann (2014).

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